Les 53 lettres d’un titre fabriquent et/ou détruisent les 53 pages d’un livre
Septembre 2023
- Philippe Jaffeux
- Comment l’idée d’un titre suffit à décrire le sort d’un livre creux
- 116 pages ; 14 x 21 cm ; broché
- 22 euros
- ISBN : 978-2-9578173-9-9
commandez en ligne ou contactez-nous sur milagro.edition(at)gmail.com pour utiliser un autre moyen de paiement (chèque et espèces)
Tous nos livres ici
NOTES DE LECTURE
« La compréhension de celui de Jaffeux impose de combler les creux par une lecture qui interprète. « Un écrit interprété par des coquilles s’enroule autour d’un vide incorrigible ». Le texte « orthographie une interprétation graphique du vide ». Sans cette intervention, le texte imprimé serait absurde. Mais sans cette absurdité que, de prime abord, nous avons sous les yeux, sans cette fuite du sens par tous les trous du texte poinçonné comme dans la chanson, y aurait-il « aventure graphique » ? » (François Huglo sur Sitaudis)
« Pour ceux qui rêveraient encore d’une orthographe purement phonétique, Jaffeux répond par le vertige baroque d’une écriture poétique alternant pleins et vides, rappelant combien l’exercice même de la lecture relève d’une pratique combinatoire des plus subtiles. […] Un recueil redoutablement jouissif ! » (Olivier Rachet)
« Décrire formellement une écriture par ses lacunes est une contrainte qui dans l’œuvre de Jaffeux a été féconde, faisant jaillir des pensées sourdes, aveugles, anosmiques, non haptiques et, poussée ici à son paroxysme, le demeure car ce creux résonne de tous les tours de force d’une pensée – plus abstraite, on meurt. » (Christophe Stolowicki sur Terre à ciel)
« une nouvelle “creu-ation” par la pression du titre qui va organiser un certain chaos mais ouvre tout autant une contingence divergente d’un propos premier dont les anomalies — plutôt qu’abrutir l’espace et le sens, en crée une confi-danse. » (Jean-Paul Gavard-Perret sur lelitteraire.com)
« Et c’est comme si les accidents d’un livre (en tout petit) devenaient les accidents d’un monde (en tout grand). » (Patrice Maltaverne sur poesiechroniquetamalle)
« Il est beaucoup question d’écriture, de métatexte pourrait-on dire. Des phrases courtes comme autant d’aphorismes et d’autres qui se suivent l’une l’autre sans réel lien. Une sorte de poésie pure, débarrassée du « moi », un jeu évidemment où l’on sent que Philippe Jaffeux s’amuse beaucoup, entraînant également le lecteur. » Matthieu Lorin (La Page Blanche)